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Malachi Farrell

 

 

Exposition 20 septembre – 16 novembre 2014

du mardi au samedi de 12h à 18h et le dimanche de 15h à 18h

 

Rencontre avec Malachi Farrell :

le samedi 20 septembre à 14h

le dimanche 21 septembre à 15h

 

Malachi Farrell en quelques œuvres…

Un univers au travers d’une exposition personnelle volontairement épurée.

Invitation d’un artiste, invitation de ses œuvres, Le Garage accueille Malachi Farrell alors qu’il présente ses nouvelles productions au Centre Pompidou[1]. Précédant de quelques semaines cette actualité artistique, nous saisissons l’occasion de revenir sur son parcours, de découvrir ou de redécouvrir The shops are closed, une œuvre comptant parmi les installations qui ont marqué les années quatre-vingt-dix, Strange fruit, pièce plus récente, réalisée en 2010 et de révéler une sélection inédite de dessins.

Au Garage, Malachi Farrell donne vie à ses œuvres par le mouvement, le son et la lumière. Imprégnées par la culture punk et industrielle, ces sculptures/machines, se situent à mi-chemin entre l’usine et Disneyland.

Mais qui est Malachi Farrell ?

Né à Dublin en 1970, Malachi Farrell, artiste d’origine irlandaise, est le petit dernier du clan « Farrell ». Avec ses frères, Seamus, plasticien comme lui et Liam (alias Doctor L), musicien, il pratique un art accessible et immédiat suivant les sillons précédemment creusés par un père peintre. Ses installations théâtrales, frénétiques et tonitruantes, révélées en France il y a une dizaine d’années, laissent rarement le public indifférent.

Eclairées par des titres qui renvoient à un fait de société, un événement politique ou un drame historique, les œuvres de Malachi Farrell prennent la forme d’assemblages électriques, façonnés à partir d’objets du quotidien et de rebus technologiques qui s’animent sur le rythme d’une bande sonore originale. Elles dénoncent le conformisme, les injustices, la barbarie humaine et toutes formes d’aliénations contemporaines.

L’art pour l’art n’a pas lieu d’être pour Farrell, la création est en priorité un moyen d’expression, tranché, direct, violent, sans ambivalence. Dans un rapport ténu et immédiat avec le monde actuel.

L’artiste, qui cultive le franc-parler et une approche résolument anti-consensuelle de l’art, entend interpeller, réveiller et porter le spectateur vers différents degrés d’émotions réflexives, de la fascination à l’épouvante, en passant par l’amusement, le rejet, la révolte ou le dégoût. Mais si la violence transcrite dans le travail de Malachi Farrell est bien réelle, elle est toujours tempérée par l’humour : l’aspect « bricolé » de ses œuvres mécaniques rappelant indéniablement l’univers du jeu et de la parodie.

Les installations de Malachi Farrell fonctionnent sur le mode de véritables spectacles autarciques qui jouent à la fois le rôle d’acteur, de décor ou d’accessoire dans un ensemble dérégulé mais parfaitement maîtrisé.

A travers elles, il nous transmet son approche de l’écologie, de l’organisation étatique ou militaire ou des maux que celle-ci engendre dans la vie quotidienne. Souvent ironiques, bruyantes et parfois agressives elles touchent le spectateur tant au niveau de ses sens que de sa conscience.

documentaire sonore (36’33) : http://www.radiogrenouille.com/creations/documentaires/nous-serons-serieux-de-la-facon-la-plus-ironique-malachi-farrell/



[1]Surround, une exposition –atelier de Malachi Farrell pour les 3 à 10 ans, du 18 octobre au 24 mars 2014, Galerie des enfants – Centre Pompidou, Paris :

http://mediation.centrepompidou.fr/codecouleur/pdf/file.pdf

Collateral Fiction, Malachi Farrell et Doctor L, Spectacles et concerts, le 24 et le 25 octobre 2014 à 20h30, Grande salle – Centre Pompidou, Paris :

http://www.centrepompidou.fr/cpv/resource/c5eBgLA/r98egL

Catégorie: art contemporain