En attendant l’arrivée des œuvres, le gros œuvre est en cours au chantier du Garage. Neuf mois pour créer, structurer et peaufiner ce nouveau lieu d’exposition de Brive dédié à l’art contemporain.
Petit tour d’horizon du programme :
Démarrage : deux à huit personnes travaillent en continu pour dévoiler les secrets du Garage. Mini-pelle, nacelle, élévateur, scie à sol et compresseur entrent en scène pour la démolition de l’existant et la préparation de la réfection de l’espace intérieur.
Le squelette aux piles d’acier s’agrémente de longrines, pièces de métal ou de béton placées longitudinalement pour relier et soutenir les pièces transversales de l’ossature. A vos marques ! C’est parti pour 95 mètres de linéaire sur 20 cm de large et 40 cm de profondeur.
On passe la seconde : sciage, bétonnage et ferraillage, tout est prêt pour l’arrivée des 2560 blocs de béton cellulaire tous emballés de plastique jaune.
400 – 0,25 – 5,75 – 95 – 7,81 – 0,625, etc : additionner, soustraire, diviser, multiplier… Les chiffres s’empilent et virevoltent dans les carnets du chef de chantier et soudain, du sol au plafond, une quinzaine de nouvelles cloisons prennent place.
Accélération ! Traçage et pose de câblages en tous genres, reprise de zones de dallage et première pose de faïence. Plomberie par-ci, peinture par-là, menuiseries et électricité sans oublier un petit ravalement de façade, autant d’éléments nécessaires pour aborder les beaux jours.
Dans l’habitacle : c’est été, les rideaux sont posés. Rideaux métalliques, bien entendu, ainsi que des cloisons vitrées et des portes coupe-feu. La météo, un brin trop chaud ou un brin trop froid, appelle la vérification de la climatisation et du chauffage : tableaux et oeuvres à venir aiment les climats tempérés.
Remise des clés : la rentrée sonne l’ultime période d’essai qui voit la livraison de l’habitacle. Si le Garage aime les travaux, il s’enchante surtout à l’idée des regards qui le découvriront et des œuvres qui l’émerveilleront. L’aventure d’une nouvelle vie prend forme : tourbillon des sens, spontanéité et nouveaux repères esthétiques nourrissent un défi, la liberté de l’art.
